» S’aimer est la clé pour aimer autrui et pour être aimé . » L’américaine Kim McMillen raconte que vers l’âge de 40 ans, sa vie a commencé à changer d’une manière « belle et mystérieuse ». En travaillant sur l’estime de soi, elle s’est forgé un regard différent, plus empreint de compassion et d’amour.  Cette prise de conscience lui a inspiré une collection de petites phrases qu’elle décida d’offrir à ses amis sous la forme d’un livre fait maison.

En 2001, quelques années après la mort de Kim, sa fille Alison publie ce recueil. Son titre original  » When I Loved Myself enough » a été traduit en français par « Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai ». La version française reflète l’essence de ce livre original souvent cité en communication bienveillante.

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Alors, j’ai pu me relaxer. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle estime de soi.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle authenticité.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle maturité.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle respect.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle amour-propre.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands projets. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme. Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle simplicité.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé. Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle plénitude.

 

Le jour où je me suis aimé.e pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.

 

Le jour où je me suis aimé.e, j’ai commencé à goûter la liberté.

 

 

D’après Kim Mc Millen

 

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