C’est l’histoire d’une crevaison, d’un cric qui fait défaut et de préjugés qui portent préjudice…
Un représentant crève un pneu en rase campagne. Il ouvre son coffre cherche son cric… en vain. Pas de cric.
Comme il est sur une petite route, en plein mois de juillet, il se dit que personne ne va passer par là pour l’aider. Il décide de se rendre au village le plus proche, dont il voit le haut du clocher au loin, afin d’emprunter un cric.
Le chemin est long, il fait chaud, et en route, il se dit:
– “Est-ce qu’il vont seulement avoir un cric à me prêter ?”
Il avance encore, et, tout transpirant, se dit :
– “Et je connais les gens du coin, ils n’aiment pas les étrangers !”
Il marche encore, et se dit :
– “Ils ne me connaissent pas, vont-ils seulement vouloir me le prêter, ce cric ?”
Et il continue ainsi, s’imaginant les scénarios les plus désagréables, pris à parti par les villageois qui trouvent louche qu’il veuille emprunter un cric, proposant de l’acheter, personne ne voulant lui en vendre,…etc, …etc.
Il s’approche du village, de plus en plus énervé intérieurement, se met sur la place du village, et hurle :
“Eh bien, puisque c’est comme ça, votre cric, vous pouvez vous le garder !!!”
Combien de fois avons-nous imaginé des objections qui n’ont jamais été levées ?
Combien de fois avons-nous entretenu des craintes sans fondement ?
Comment de fois avons-nous renoncé à demander de peur d’être rejeté·e ?
Combien de fois nos préjugés, nos peurs, nos craintes nous ont-ils empêché d’agir ?
Et si l’on changeait d’angle et de caméra d’épaule ?
Et si l’on orientait nos pensées vers l’optimisme, tel le tournesol vers le soleil ?